Tribune – Aleteia

Je me souviens… c’était notre septième semaine en réanimation néonatale. Une journée particulière, la Fête des mères. Journée en noir et blanc, entre fatigue, anxiété mais confiance aussi devant notre enfant dont je commençais à croire, enfin, que la vie serait sauvée. Apercevoir alors ces petits cadeaux, à côté de chaque berceau. Un petit pull tricoté dans une laine délicate. Qui avait pensé à nous, mamans un peu spéciales, vivant, dans la souffrance, le début de vie difficile de nos tout-petits ? Qui avait ainsi offert de son temps et de ses talents ? Les bénévoles de l’association SOS Préma, tout simplement. Plus qu’un présent, un baume réconfortant.

Ce 17 novembre marque la Journée mondiale de la prématurité. La prématurité, c’est le fait de venir au monde avant huit mois de grossesse. Les chiffres permettent de réaliser l’importance du sujet : en France, un bébé naît prématurément toutes les huit minutes. 165 bébés par jour. 60.000 par an. 8% des naissances. Aujourd’hui, grâce aux progrès médicaux, des bébés entièrement privés du dernier trimestre de grossesse peuvent être sauvés. Le plus petit préma connu serait Richard Scott, né en 2020 dans le Minnesota, 131 jours avant son terme à seulement 340 grammes.

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