La petite mangeoire de nos crèches ne sera bientôt plus vide. Dans la nuit de Noël, dans des millions de foyers du monde entier, des enfants déposeront dans la paille leur petit nouveau-né de chiffon, de plâtre ou de papier, les yeux pétillants de joie et d’émerveillement. Ce temps de l’Avent est une douce veillée d’âme où nous attendons la naissance du Sauveur. Ce temps est aussi celui d’une prise de conscience sur le miracle de l’Incarnation qui a consisté, pour le Christ, à revêtir notre humanité et à vivre ces neufs mois qui précédent chaque naissance. Il s’est voulu si proche qu’il a choisi de parcourir toute notre vie, depuis son début et jusqu’à sa fin. 

Dieu aurait pu choisir d’arriver sur terre dans la force de l’âge et dans une nuée de gloire. Et bien, non. Il s’est fait… embryon. Au sein d’une famille et de liens humains. N’est-ce pas émouvant de se dire que Jésus a commencé sa vie en étant une seule et unique première cellule, animée de ce même principe de vie qui anime chacun de nous, à l’instant même, et ce, depuis que nous n’avons été nous-mêmes… qu’une seule cellule ? 

L’embryon est son propre architecte

L’existence de l’être humain est un processus évolutif et continu qui commence dès cette première cellule issue de la fécondation qu’on appelle zygote. C’est un processus continu auquel nos cerveaux ne sont pas habitués, nous connaissons plutôt le système de construction qui se fait pièce après pièce, comme une voiture ou un Kinder. C’est tout à fait différent pour l’embryogenèse, les pièces détachées ne se présentent pas les unes après les autres. L’embryon est son propre architecte et toutes les étapes sont prévues dès le zygote, selon un programme bien défini. 

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