Edito RCF à écouter ici.
Aujourd’hui c’est le Hug Day. La journée internationale des câlins. Un révérend américain l’aurait instauré il y a 35 ans parce qu’à cette période de l’année, la dépression ambiante serait plus forte.
J’avoue. Journée du câlin. Ce côté un peu « cucul la praline » prête à sourire. Surtout dans cette période de « distanciation sociale ». Dans ce règne du « sans contact » où ce satané virus nous prive de gout et d’odorat. Mais pas du toucher…
Bien sûr qu’il faut limiter les risques de contamination. Mais il faut réaliser dans quel drôle de monde grandissent nos enfants, un monde masqué, apeuré, un monde d’isolement et donc d’isolés, qui multiplie les slogans troublants comme « un petit mètre pour l’homme, un grand pas pour l’humanité »…
Les câlins (oublions deux secondes la pandémie) c’est BON pour la santé. C’est bon pour le moral.
La science le dit : les câlins agissent sur notre biologie, nos hormones : ocytocine, dopamine, endorphines. Ils font baisser le stress, l’anxiété. Font grandir la confiance en soi, la joie.
Prendre quelqu’un dans ses bras, c’est lui témoigner affection, soutien. Par nos accolades on se console, on s’encourage, on se félicite, on se dit qu’on s’aime même quand les mots sont silencieux.
Les câlins, c’est vital pour les bébés et les enfants. Ça joue sur le développement du cerveau, les apprentissages. Une carence de tendresse laisse des traces.
Et ce besoin de tendresse ne disparait jamais totalement avec l’âge. Il y a des moments où c’est essentiel d’avoir une main dans la sienne.
La tendresse c’est un langage universel. Un médicament. Un complément humanitaire. Sans elle on dépérit.
Normal. Nous sommes corps- âme, esprit.
Mais le plus drôle dans l’affaire, c’est que c’est aussi un booster…. du système immunitaire.